L’anxiété est le trouble psychologique le plus commun, le plus répandu. En effet, tout le monde a déjà ressenti de l’anxiété face à une situation stressante ou traumatisante, et je parle en connaissance de cause. L’anxiété peut se matérialiser sous la forme de palpitations cardiaques avant un examen ou par des papillons dans le ventre avant un rendez-vous galant. Toutefois, l’anxiété peut revêtir des formes plus graves chez certaines personnes qui souffrent en silence, car elles ont honte ou ont peur d’être jugées. Heureusement, il existe des solutions pour gérer cette anxiété et je veux vous aider à y parvenir grâce à des conseils qui vous permettront d’obtenir une meilleure qualité de vie.
Les causes de l’anxiété
Le point de départ de l’anxiété est l’esprit. En effet, c’est l’esprit qui transmet son inquiétude au cerveau qui envoie ensuite des signaux nerveux au métabolisme. De plus, les personnes souffrant de troubles anxieux possèdent un fonctionnement anormal et hyperactif des mécanismes de la réaction physiologique de stress face au danger. La dimension psychique influence la dimension biologique, et inversement. Ces troubles sont causés par une combinaison de trois facteurs interdépendants :
- Facteur environnemental : les causes d’ordre relationnelles ou sociales favorisent l’apparition de l’anxiété. Cela peut être une perturbation dans la vie familiale ou un traumatisme durant l’enfance. La répétition et l’intensité élevée du stress peuvent aussi provoquer le dérèglement du système nerveux et créer un problème de trouble anxieux
- Facteur biologique : généralement, les personnes qui souffrent d’anxiété possèdent un taux sanguin de certaines hormones anormal, ce qui influence le système hormonal. La grossesse peut par exemple être un déclencheur. Un déséquilibre hormonal peut provoquer des troubles anxieux
- Facteur héréditaire : l’anxiété est souvent présente dans la famille de ceux qui en souffrent. En effet, de nombreuses études ont prouvé qu’il existe des prédispositions génétiques. Ce n’est pas un gène précis qui est responsable de l’anxiété, mais une combinaison de gènes qui activent le métabolisme en ce sens.
Il est à noter que les troubles anxieux peuvent également provenir de troubles psychologiques profonds ou de déficiences nutritionnelles. L’anxiété, à haute intensité, peut provoquer des problèmes de santé comme l’hypertension, les maladies cardiaques, l’alcoolisme, la toxicomanie, le syndrome de l’intestin irritable et la dépression.
Les symptômes de l’anxiété
Les symptômes de l’anxiété peuvent être classés en quatre catégories :
- Les symptômes affectifs : peur, inquiétude, irritabilité…
- Les symptômes physiologiques : étourdissements, palpitations, difficultés à respirer, engourdissements, souffle court, tremblements, maux d’estomac, douleurs dans la poitrine…
- Les symptômes cognitifs : difficultés de concentration, peur de devenir fou, de perdre le contrôle, d’avoir une crise cardiaque…
- Les symptômes comportementaux : agitation, évitement, attitude crispée…
Il est possible de ne ressentir qu’un seul de ces symptômes, mais sévèrement, ou d’en ressentir plusieurs au même moment. Cela dépend des situations auxquelles on doit faire face.
Il faut comprendre que le trouble anxieux est un cercle vicieux, car lorsque les symptômes apparaissent on se pose des questions et on se concentre sur eux, ce qui provoque l’arrivée de l’angoisse qui crée de nouveaux symptômes ou intensifie ceux qui sont apparus en premier. L’angoisse et l’adrénaline augmentent fortement parce que l’anxiété est une réponse normale du corps qui se prépare à combattre ou à fuir en déclenchant une montée d’adrénaline et en envoyant du sang dans les muscles. Ce processus fait ressentir de l’anxiété et provoque des maux de tête, des troubles de la vision, des douleurs au niveau du cœur ou d’autres symptômes. Les nouveaux symptômes amènent un nouveau questionnement interne qui provoque l’arrivée de nouveaux symptômes. C’est donc un cercle vicieux.
Gérer l’anxiété
Afin de casser cet engrenage, il faut commencer par repérer les premiers symptômes physiques et psychologiques dès leur apparition. Ensuite, il est nécessaire de prendre une grande respiration et de se demander à soi-même si l’on est dans une situation de danger ou non. Ce n’est pas une chose aisée, mais il faut absolument essayer d’arrêter cette pensée. En effet, si on lui donne de l’importance et si on la laisse nous envahir, le cercle vicieux se mettra en route. Tout le monde peut être nerveux ou anxieux jusqu’à un certain degré, c’est normal puisque le corps humain est ainsi fait. Il existe toutefois des personnes plus anxieuses que d’autres, en fonction de leur personnalité.
En vieillissant, on est plus en mesure de se rendre compte si l’on est réellement en danger ou non, grâce à l’expérience. Ainsi, on peut plus facilement relativiser les situations rencontrées et mieux gérer l’anxiété. Quand on possède une personnalité nerveuse, il est conseillé d’adopter une hygiène de vie saine, de dormir suffisamment et de bien manger, car le repos et l’alimentation sont vraiment importants. Il faut aussi se doter d’une routine d’exercices quotidienne. En effet, les exercices physiques permettent d’évacuer le stress et de faire le vide dans sa tête. Il faut également inclure dans sa routine quotidienne des exercices de relaxation comme la méditation, le yoga, la lecture ou la marche en forêt.
Il faut également examiner ses propres scénarios catastrophes et analyser ses peurs qui provoquent l’arrivée de l’anxiété. Il est nécessaire d’essayer d’évaluer la probabilité que ces scénarios surviennent. Ainsi, il est possible de relativiser ses peurs, surtout si la probabilité que cela se produise est faible. La peur de mourir est présente chez de nombreuses personnes. Mais il faut garder à l’esprit qu’il est plus important de se demander comment on va vivre plutôt que jusqu’à quand. Vivre dans l’angoisse ou à l’écart de la société n’apporte pas le bonheur, il faut y penser. Il est primordial de se forcer à agir et d’appliquer les techniques évoquées précédemment. Progressivement, votre état s’améliorera. Cependant, si votre état ne s’améliore pas malgré l’application de ces techniques, il faut consulter un professionnel. Il est préférable de choisir un professionnel qui pratique la psychologie cognitive comportementale qui est utile et efficace dans ce type de problématique, même si d’autres thérapies peuvent aussi se révéler efficaces.
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